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Musculature de la Tête.

Le profil définit l'apparence de la tête et particulièrement du profil. Il s'agit de la conformation de l'os du chanfrein. Certains types de profil sont propres à la race du cheval.

 

Les profils peuvent être de type :

Dit convexe ou busqué : Le chanfrein est de forme arrondie.

Dit rectiligne ou droit : Le chanfrein est droit.

Dit concave ou creux : Le chanfrein est creusé en son milieu.

 

Le préfixe sub désigne un profil peu marqué tandis que le préfixe ultra désigne un profil très marqué.

 

(1) Profil Ultra-concave

(2) Profil concave

(3) Profil rectiligne

(4) Profil trapézoïdal

(5) Profil convexe

(6) Profil ultra-convexe

* Les particularités des yeux

 

> Suite à un accident ou une maladie, un cheval peut avoir un œil voilé : l’œil s’opacifie.

> On parle d’œil « vairon » lorsque le cheval a deux yeux de couleurs différentes. Généralement, il s’agit d’un œil foncé et d’un œil vert ou bleu.

> Lorsqu’un même œil présente deux couleurs différentes (bleu et marron par exemple) on parle d’œil particolor.

La dentition du cheval est composée de 40 à 44 dents. Les deux dents de devant appelées pinces, entourées de deux mitoyennes également entourées de deux coins. Les pinces, les mitoyennes et les coins forment les incisives. Entre les dents de devant et les molaires se trouve un espace édenté appelé barre. À cet endroit repose le mors du filet. Les mâles ont tous 4 canines appelés crochets, à la différence des juments qui n'en possèdent pas. Parfois, sous l'effet d'hormones, une jument peut en avoir, mais cela est très rare (une jument porteuse de canines est appelée bréhaigne). Ensuite se présentent trois paires de prémolaires et trois paires de molaires.

* La plus longue crinière appartenait à une jument de Californie nommée Maud et mesurait 5,5 mètres.

 

* La plus longue queue appartient à Summer Breeze (Kansas, États-Unis), avec ses 3,81 mètres.

Une boite cranienne pour vous montrer la longueur des dents d'un cheval.

Les 5 sens du Cheval

 

Vue : Le cheval dispose d'un angle de vue de 340 degrés avec seulement deux angles morts situés

exactement devant et derrière lui : sa vision lui permet de voir sur les côtés comme la cravache du

cavalier, mais il ne voit pas une main posée directement sur son chanfrein ou si quelque chose lui est

présenté au niveau de sa bouche. L'angle mort arrière, de 20 à 30° suivant les auteurs, peut être

compensé par une adaptation comportementale: la posture d'alerte, nez au vent et tête oscillant de

gauche et de droite. En contrepartie, les champs de vision de chaque œil ne se superposent que sur

une bande étroite à l'avant. Le cheval ne peut donc apprécier les distances que dans cette zone. Dans

les autres zones, il perçoit pour chaque œil une image différente. Cette vision monoculaire permet de

distinguer rapidement tout ce qui est en mouvement. Cette conformation, courante chez les herbivores,

permet une détection plus aisée des prédateurs.

 

 

Ouïe : Le cheval possède une ouïe très fine, capable d'identifier une souris dans la paille à 100 mètres ou de distinguer des sons dont l'intensité ne varie que d'un décibel. Il perçoit des sons sur une plage de fréquence de 6 Hz  à 33 500 Hz, ce qui lui permet de ressentir des tremblements de terre avant l'homme ou de percevoir des ultrasons.

Mobilisés par seize muscles, les pavillons auriculaires du cheval sont mobiles, ce qui lui permet de les orienter vers la source d'un son qu'il souhaite analyser. Les deux oreilles sont mobiles de façon indépendante et il existe une connexion nerveuse entre les muscles des yeux et des oreilles qui confèrent la capacité d'orienter en même temps les deux organes sensoriels vers un signal qui attire l'attention du cheval. La forme en entonnoir des oreilles est également un facteur d'amélioration de la capacité auditive. Cette dernière est indispensable pour cet animal pour détecter les prédateurs, en particulier pour compenser sa perception visuelle peu utilisable lorsqu'il mange, activité qui constitue pourtant son occupation principale.

 

Odorat : Sans être aussi fin que celui du chien, le cheval possède un sens développé de

l'odorat grâce à des cellules olfactives très sensibles qui tapissent ses larges naseaux. Il est

également doté de l'organe de Jacobson au fond de la cavité nasale qui sert à fixer les

odeurs pour permettre une meilleure analyse permettant par exemple d'identifier des

signaux par phéromones. Pour analyser plus finement une odeur, le cheval les enferme dans

sa fosse nasale en inspirant profondément, retroussant la lèvre supérieure et faisant

délicatement aller et revenir l'air dans ses fosses nasales tout en relevant la tête. Cette

attitude est appelée flehmen et permet d'activer l'organe voméro-nasal.

 

 

 

Gout : Le cheval possède des papilles gustatives lui permettant de distinguer le sucré, le salé, l'amer et l'acide. Il se sert de ce sens pour reconnaître les aliments. Ces derniers sont différentiés par le goût une fois passée l'étape du flairage. Le goût permet d'identifier les aliments qui sont bons pour leur santé et ceux qui sont néfastes. Ne possédant pas la capacité de vomir, le cheval se doit d'établir correctement son alimentation.

 

Toucher : Les chevaux possèdent un sens du toucher qui est variable suivant les parties du corps. Les jambes sont peu sensibles, contrairement à la tête et au dos. Au simple contact d'une mouche, le cheval peut faire frémir ces parties grâce au muscle peaucier. Le sabot est insensible car non doté de cellules nerveuses, mais le pied est sensible aux variations de pression, ce qui permet au cheval d'adapter son équilibre à la nature du sol.

Les lèvres sont entourées de poils sensibles appelés vibrisses et comparables aux moustaches du chat. Elles permettent par exemple au cheval de trier les aliments. Les lèvres fournissent également des informations sur la nature de l'objet touché.

 

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